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Sous la peau de la vache

Sous la peau de la vache
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10 avril 2017

C'est le printemps !

Très honnêtement, j'étais persuadée en partant pour ces deux mois de virée capitalienne d'avoir enfin du temps pour écrire, faire le point régulièrement sur ce qui se passait avec mon chéri (et aussi voir mes amis accessoirement).
En fait, pendant ces deux mois, j'ai été assomée de travail. Ma prof francaise ne prend pas son rôle à la légère et a décidé de concentrer en deux mois la charge de travail d'un semestre entier. Ce n'est que maintenant, vacances de printemps et fin de période de deadlines oblige, qu'elle relâche un peu la pression. Mais il ne me reste qu'une dernière semaine avant mon retour à Belin.

Rétrospectivement, je me rend compte que les deux ou trois premières semaines ont été un peu plus "difficile". Encore que je m'en sois assez peu rendu compte sur le moment - ce qui vous laisse deviner que c'était tout de même loin d'être attroce.
Il m'a fallu un peu de temps pour me détendre sur certains trucs, et juste accepter que Ferrat est horriblement bordélique et désorganisé. Même si j'ai mis un peu d'ordre dans le bazar, l'appartement ne sera jamais rangé, Ferrat ne se souviendra jamais de ses rendez-vous et il ne se mettra jamais spontanément à nettoyer la salle de bain. C'est un fait et rien n'y changera jamais rien.

Pour ma part, la surcharge de travail m'a rendue assez peu disponible. Je pouvais travailler certains soirs jusqu'à minuit, être grognon ou déprimée. Ferrat a toujours pris ca avec patience et m'a fichu la paix quand il fallait me fiche la paix.

Et il y a aussi ces moments de pur bonheur, surtout le week-end, d'heures entières passées au lit à ne rien faire, de petits bisous. J'ai l'impression de ne jamais avoir besoin de faire semblant de quoi que ce soit, et ce sentiment-là est formidable.
Bref, on fonctionne bien ensemble.

J'ai appris aussi à bien apprécier certains de ses amis. Certains même qui ne m'avaient pas laissé une bonne première impression et qui gagnent beaucoup à être fréquentés de manière plus intime. Je prends beaucoup de plaisir à passer du temps avec sa famille. Et à l'intersection entre amis et famille, il y a enfin surtout son petit frère, qui est en même temps vraiment un de ses meilleurs amis.

Je me suis beaucoup attachée à ce petit frère. Je me demande d'ailleurs souvent, si je les avais rencontrés tous les deux en même temps, comment les choses auraient tourné...
Un évènement est venu illuminer ces dernières semaines. Un dimanche, nous avons organisé une sortie au musée avec deux amies à moi. Comme je ne voulais pas que Ferrat se sente trop seul, je lui avais proposé d'inviter aussi des amis à lui. C'est comme ca qu'une de mes meilleures amies a rencontré son petit frère. A la seconde où je les ai présentés l'un à l'autre, j'ai tout de suite vu qu'il y avait un truc, et depuis, je sautille de bonheur à chaque fois que j'y repense. Hier avait lieu une troisième rencontre entre eux. Le petit frère s'est presque littéralement emparé de ma copine, et au bout de deux minutes, on les avait complètement perdus de vue. On ne les a retrouvés que plusieurs heures plus tard dans un parc. Je crois que le petit frère est sacrément gaga. Ferrat n'en revient pas, il ne l'a jamais vu se comporter comme ca.
Si cette histoire menait à quelque chose, ce serait le truc le plus merveilleux que je pourrais imaginer. Une fille aussi formidable et magnifique que ma copine, avec un gars aussi formidable et doué que le petit frère, mon coeur exploserait de bonheur. Malheureusement, ma copine m'a dit qu'elle ne savait pas trop, que ce n'était peut-être pas trop ce qu'elle recherchait en ce moment... Je ne désespère pas de voir le petit frère arriver à ses fins s'il ne lâche pas le morceau tout en faisant preuve d'un peu de tact.

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21 février 2017

Départ

J'ai trouvé une bonne excuse pour venir passer deux mois sur la Capitale. Le départ est dans quelques minutes, et je tenais, avant de partir, à faire un post pour rassembler mes idées.

À partir de ce soir et pour deux mois, je vais vivre chez Ferrat, avec Ferrat. Pour le moment, tous les voyants sont au vert. On s'entend vraiment bien, tout le temps que je passe avec lui est merveilleux. On a des tas de projets de choses à faire pendant ces deux mois, plus qu'on ne pourrait en faire en six mois.

J'ai envie de faire de son appartement un peu froid un endroit où on aime passer du temps, où on pourra cocooner le week-end et acceuillir nos amis communs. J'ai peur d'envahir son appartement et d'imposer ma personnalité dans son appart. J'ai peur qu'on se fâche sur des histoires de tâches ménagères, de pas faire un truc comme il pense qu'il faut le faire, qu'il fasse pas un truc comme je pense que ca doit être fait.

J'ai peur d'espérer le soir en tournant la clé dans la serrure de la porte d'entrée que l'appart soit vide, qu'il ne soit pas encore rentré, et que j'aie l'appart rien que pour moi. J'ai peur d'être contente au bout de deux mois de retourner dans mon appart de célibataire.

J'espère qu'on va (lui surtout) réussir à devenir plus nous même l'un avec l'autre. Qu'on ne se jouera pas un rôle l'un à l'autre. Qu'on parlera librement.

J'espère qu'on va bien s'amuser.

22 janvier 2017

Bye bye 2016, welcome 2017 !

La meuf, elle attend la fin du mois de janvier pour s'occuper de ses résolutions de 2017, quoi.
N'importe quoi.

Je suis assez satisfaite de 2016. C'était une chouette année avec un bô chéri, avec qui tout se passe trop bien pour le moment (croisons les doigts).

Pour le travail, j'ai pas mal avancé, moins que dans mes rêves les plus fous, mais c'est pas mal. En transition entre 2016 et 2017, j'ai adopté une nouvelle méthode de gestion du travail (kanban) qui me convient vraiment bien. Y'a des jours avec et des jours sans, mais je trouve que je suis globalement plutôt productive, que j'arrive à avancer sans être désespérée par l'ampleur de la tache et que surtout je ne me paume pas dans ces to-do lists interminables.
Le point noir du travail est malheureusement une des résolutions 2016 que je n'ai pas tenu du tout, à savoir la lecture. Je n'ai quasiment rien lu de l'année 2016, ce qui est effrayant étant donné que c'est quand même un pilier fort de mon travail et la seule manière que j'ai de faire un travail de fond.

Dans mes résolutions, j'ai très bien tenu le don't break the chain du mois. C'était un super format qui me convenait parfaitement. La mini pression sociale de le publier sur le blog (mini, parce que pourtant je sais bien que je n'ai de compte à rendre à personne ici, et que personne ne m'en "voudrait" de ne pas tenir le challenge) a fait son effet. Mis à part le dernier challenge (mais il est un peu à part), aucun de ces challenge ne s'est mué en "habitude". Ce n'était d'ailleurs pas forcément le but, mais disons que ca aurait été un effet secondaire bienvenu. Tant pis.
Certains des challenges ont tout de même été l'occasion d'opérer une familiarisation forcée. Je pense que sans le challenge, juste me dire "allez, j'essaye de réduire fortement le gluten" ne m'aurait jamais permis de tester aussi vite autant de solutions alternatives. Mise au pied du mur, j'avais la dalle et j'étais obligée de trouver une solution tous les jours à tous les repas. Pas forcément une solution parfaite, ni concluante, parfois du bidouillage un peu bof, mais j'y ai gagné une expérience de ce qui marche, ce qui ne marche pas pour moi. Je l'ai évoqué, j'ai en effet l'impression que mes problèmes de dos se sont bien améliorés, sans pouvoir dire avec certitude que c'est lié au gluten (ou aux produits laitiers).
Le challenge échecs a peut-être été le plus réussi, et il m'a forcé à franchir des étapes psychologiques. Je n'ai malheureusement pas assez pris le temps par la suite de faire des parties, mais quand je m'y mets une fois de temps en temps, je vois que ce mois de challenge m'a permis de développer quelques réflexes sains.

Côté plus spirituel, mauvaise année que l'année 2016.
Je n'ai pas fait grand chose pour concrétiser ma résolution de début d'année. Et même en dehors de cela, je n'ai pas eu l'impression d'avancer (ni de me donner les moyens d'avancer). Je souhaitais faire un don't break the chain méditation, mais l'occasion ne s'est pas présentée.
Ce qui me console, c'est que 2017 commence plutôt bien de ce point de vue.

Candle

Mes résolutions de 2017 se sont mises en place petit à petit, surtout en début d'année, et c'est pour cela que je n'en parle que maintenant.

Pour le travail, j'ai un projet global qui se dessine : faire une bonne année de thèse. J'ai bien travaillé en 2016, je ne peux pas dire que j'ai chômé, même si j'ai un peu manqué de motivation (je crois que là, c'est la faute à Ferrat ; un an après, je commence tout juste à retrouver la Vache que je connais et qui a envie d'aller travailler le matin). Mais des fois j'ai tendance à perdre de vue l'objectif final : le mémoire de thèse.
Le projet global comporte plusieurs objectifs : la lecture (ma bête noire de 2016 donc), définir plus précisement ma problèmatique, savoir à peu près dans quelles directions je vais chercher, commencer à écrire, ne pas me censurer en terme de tactique de carrière.
Pour mener à bien cela, je me suis inscrite en ligne dans un programme d'accompagnement de projet sur une année, où on se fixe des objectifs au mois, à la semaine... Le principe me plaisait et me permettra d'expérimenter quelque chose de nouveau.
Je ne pense pas faire un bilan régulièrement, j'en parlerai peut-être à l'occasion.

Côté personnel (et spirituel), et forte de ma très bonne expérience avec le don't break the chain, je vais... ben heu... pas refaire de don't break the chain. Disons que j'ai trouvé que le don't break the chain atteignait ses limites pour la raison dont je vous ai parlé, le fait que ca ne s'inscrit pas dans la très longue durée. J'ai envie de partir cette année dans une dynamique plus au long terme, sans être obligée de commencer au premier du mois. J'ai envie d'être plus dans la réflexion et dans l'observation de l'impact qu'ont ces choses sur moi.
J'utilise une technique détournée du don't break the chain (tout de même !), mais avec plusieurs challenges par mois. Je m'autorise à en abandonner, à en rajouter en cours d'année au fil de ma réflexion. La contrainte n'est pas de cocher toutes les cases tous les jours, mais essayer d'en cocher au moins une, peut-être plus.

La direction générale de cette réflexion, je l'ai trouvée dans la thématique de cette année à TZ, et alors que je tournais autour depuis un moment : la simplicité.
Alors que mes journées me semblent pleines à ras bord, rajouter un quart d'heure de méditation, et une demi-heure d'échecs, et une demi-heure d'entraînement, et une demi-heure de souplesse, mais sans délaisser la to-do list de choses à faire, et encore par dessus lire plus, et voir plus, et prendre du temps pour mon chéri... C'est impossible. C'est normal que ca bouchonne et que je n'y arrive pas.
Dans mon journal intime, ces derniers temps, tournaient en boucle des mots comme "fondamentaux", "revenir à la base", "débarrasser". Mon dernier challenge (celui donc de la douche sans savon) était en parfaite adéquation avec ce qui me tracassait (c'est sans doute pour ca qu'il a pris une importance démesurée pour moi par rapport à ce que ca signifie objectivement (pas grand chose)). C'était un challenge parfait pour finir 2016 et commencer 2017.

Je vais donc partir du principe que mes bilans tous les mois seront assez décousus, et feront état de ce que j'ai vécu dans le mois et de la direction qu'ont pris mes réflexions. Ca sera sans doute surtout axé sur des "trucs" d'organisation, mon quotidien, la routine. Il y aura le calendrier du mois avec des petites croix, et pour le reste, ca sera un peu freestyle.
(à moins que je change complètement en cours d'année, ce qui serait dans l'esprit de ce que je veux faire cette année)

8 janvier 2017

Janvier

Je suis toute surexcitée de vous parler de mon don't break the chain de décembre, une manière formidable de clôturer 2016 et tellement en accord avec la direction que je veux maintenant donner à 2017.

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Don't break the chain formidablement respecté, je reviens dessus dès que je vous aurai expliqué comment l'idée m'est venue, parce qu'il faut la mettre en contexte pour comprendre.

J'ai arrêté la pilule en septembre 2015, et depuis j'avais beaucoup d'acné sur le visage, et principalement au niveau du cou. Lorsqu'on a fêté mon anniversaire en novembre, j'avais le cou vraiment dans un état effroyable, c'était vraiment devenu très grave. J'ai alors tenté quelque chose de nouveau : ne plus utiliser rien d'autre pour me nettoyer le visage que de l'huile et de l'eau.L'huile pour nettoyer, c'est très ayuvdada. De toute facon, je suis une amoureuse de l'huile, ce pense que c'est l'ingredient essentiel à tout ce que je mange et j'adore l'utiliser en soin. Depuis pas mal de temps, l'huile pour se démaquiller est devenue une super mode chez les filles, et l'idée ne pouvait que me séduire. J'ai déjà l'habitude ayuvdadique de me nettoyer les oreilles à l'huile, et j'ai pu donc constater que ca faisait en effet un assez bon job en produit nettoyant.

Cette idée a super bien marché sur moi. J'utilise donc depuis un bon mois et demi seulement de l'huile sous la douche (que j'enlève avec un gant passé sous l'eau) et un gant passé sous l'eau le reste du temps, et c'est tout. Et plus du tout d'acné, seulement un petit bouton de temps en temps (et j'ai l'impression que c'est dû aux règles, mais l'expérience est un peu fraîche pour pouvoir tirer des conclusions).

Là-dessus est arrivé le mois de décembre et je n'avais pas d'idée d'objectif pour ce mois. J'avais peu de motivation, l'épaule bloquée et je savais qu'il me fallait un truc simplissime. Et le premier du mois, je tombe sur une vidéo de deux filles qui se lavent exclusivement à l'eau et expliquent comment et pourquoi elles le font.

Mon instinct m'a tout de suite dit que c'était exactement ce qui me convenait.
Je n'étais pas très satisfaite d'utiliser des gels douches classiques pour me laver. Une des règles de l'ayuvdada que je chéris le plus, c'est la suivante : ne rien mettre sur sa peau qu'on ne serait pas prêt à mettre dans sa bouche. Lorsque je l'ai vue écrite, elle m'a paru le bon sens même, et j'ai toujours eu envie d'aller dans ce sens. C'est aussi pour ca que je me suis mise à utiliser de plus en plus d'huiles.
Je ne voyais pas trop comment concilier ca avec le savon, et c'est pour ca que cette vidéo a tout de suite fait tilt. Bien évidemment ! il suffit juste de ne pas en utiliser !

Et donc voilà mon don't break the chain de décembre : ne pas utiliser de savon. C'est tellement simple que j'en pleurerais.
J'ai fait une exception cependant pour les mains, que je continue à me laver au savon comme avant. J'ai considéré que mes mains sont mon interaction principale avec le monde extérieur (je serre des mains, touche des poignées, des objets, j'appuie sur des boutons) et que je n'ai pas de moyen de contrôler ce monde extérieur. Je ne peux psychologiquement pas non plus manipuler le diaphragme si je ne me suis pas lavé les mains dans la seconde qui précède.
Cette exception mise à part, j'ai vécu tout le mois sans utiliser de savon, et j'en suis pleinement satisfaite.

En débutant le mois, j'avais aussi l'intention de mettre de côté le problème du shampooing (qui me pose les mêmes problèmes que le savon pour les mêmes raisons), parce que j'avais assez entendu parler de "no poo" (la méthode qui consiste à ne pas se laver les cheveux avec du savon) pour savoir que c'était assez galère et que ca demandais une période de transition assez complexe.
Mais finalement, je suis restée toute une semaine coincée chez moi avec une épaule bloquée et lorsque j'ai été assez en état pour sortir de chez moi, je me suis dit que j'avais déjà tellement bien commencé (puisque j'étais restée sans me laver les cheveux plus d'une semaine (j'avais une épaule BLOQUÉE, hein)), alors osef, j'ai fait ce que tout le monde dit de ne surtout pas faire : je suis passée du jour au lendemain du lavage au shampooing conventionnel avec silicone, parfum et tout ce que tu veux au sans-shampooing. Je ne me sentais pas prête psychologiquement à passer au lavage à l'eau, donc j'ai cherché dans un bouquin ayuvdada une recette simplissime, que j'ai trouvée : de la farine de pois chiche, de l'eau, on mélange et voilà ton shampooing prêt. Plus simple, tu meurs.

Voilà donc. Un mois lavée avec de la farine de pois chiche et de l'eau.
Sur mon calendrier, les jours de shampooing pois chiche sont indiqués avec un cercle. Vous pouvez voir que le démarrage a été laborieux, mais que ca a fini par se faire. Au premier lavage, mes cheveux s'étaient transformés en carton. Genre, vraiment. J'ai dû me les laver dès le lendemain matin. C'était déjà un peu mieux, mais pendant des semaines, mes cheveux étaient vraiment dégeulasses. Je me peignais trois fois par jour, et à chaque fois, je devais racler mon peigne à la brosse et au savon pour le nettoyer. Je m'attendais à avoir des cheveux gras, mais ca n'avais en fait rien à voir. Mes cheveux étaient enduits d'une substance collante et élastique qui faisait des paquets dans les cheveux. J'ai interprêté cela comme le fait que les cheveux se débarrassaient du silicone, mais honnêtement, je n'en sais rien. Heureusement, j'avais été prévenue que le passage était difficile, et j'ai attendu que ca passe sans paniquer. J'attachais mes cheveux bien serrés pour aller au travail, et au moment des fêtes de Noel, la situation était devenue presque à nouveau normale. Aujourd'hui, je dois encore nettoyer mon peigne régulièrement et mes cheveux sont encore un peu gras, mais pas franchement plus qu'avant.

Je suis hyper heureuse d'avoir fait ce petit challenge, et en fait, je ne reviendrai pas en arrière.
Me laver juste à l'eau me convient parfaitement. Ferrat n'a rien remarqué, aucun de mes collègues ni personne de ma famille n'a sans doute remarqué la moindre différence, et je peux vous assurer que je ne sens pas plus qu'avant. Je ne sens juste pas le savon dans les quelques heures qui suivent la douche, c'est tout. J'ai l'impression d'avoir simplifié quelque chose dans ma vie, et ca me fait du bien.
Le shampooing pois chiche n'est pas parfait, mais rien ne me convainc plus pour le moment, et je tiens à avoir un truc simplissime.

Dans ma salle de bain, j'ai une bouteille d'huile qui me sert à : me nettoyer le visage sous la douche, me nettoyer les oreilles et me huiler les cheveux si j'ai envie avant de me faire un shampooing (en fait, je n'ai encore jamais combiné avec mon nouveau shampooing pois chiche, mais je veux le faire). J'ai un gant dans ma douche, un gant près du lavabo pour me démaquiller. J'ai aussi un petit nécessaire de maquillage (ce qu'on peut considérer comme du superflu), ma brosse à dent et mon dentifrice, du sel pour me nettoyer le nez et deux petits soins (cadeau de Noel de Swift, une crème et une huile, qui sont un joli petit cadeau qui me fait plaisir, mais qui une fois utilisés seront remplacés je pense par ma bouteille d'huile-à-tout-faire). Et c'est tout.
C'est presque déjà trop. Mon idéal serait de pouvoir vivre avec une bouteille d'huile et une brosse à dent. Peut-être qu'un jour je serai prête psychologiquement à jeter mon maquillage à la poubelle, à vivre heureuse avec presque rien et à ne plus perdre mon énergie sur des trucs inutiles. En attendant, j'avance à mon rythme...

Sur le calendrier, vous pouvez voir que j'ai raté une journée. Le soir du deuxième jour, avec mon épaule bloquée, j'ai voulu prendre un bain bien chaud et j'ai versé machinalement du produit moussant dans le bain. Après coup, je me suis dit que c'était sans doute de la triche par rapport au sans-savon.

6 janvier 2017

Le soir du nouvel an

Le soir du nouvel an, j'ai vécu une crise d'angoisse calme.

J'avais décidé de laisser Ferrat choisir ce qu'on ferait pour le nouvel an. Lui-même avait, comme tous les ans, appliqué la technique du "la première invitation que je recois, c'est la bonne". On a donc passé la soirée avec 6 amis à lui, 6 informaticiens-masculins-fans-de-jeu-de-rôle-de-jeu-vidéo-et-qui-sortent-de-la-même-école-d'ingé (comme à peu près 95% des amis de Ferrat (nous les appellerons désormais des JDRIE, ca ira plus vite)). Ca tombait plutôt bien, parce que parmi eux il y avait Koala, qui est celui que j'apprécie le plus de tous ses amis.

J'ai malheureusement découvert une loi générale qui s'applique à tous les JDRIE : ils sont absolument adorables, je peux super bien m'entendre avec eux pris un à un, mais dès que tu en mets deux à portée de voix l'un de l'autre, ils partent dans leur trip informatico-vidéo-rôliste, agrémenté de charmants souvenirs d'école d'ingé et de name dropping d'autres JDRIE que tu connais pas, et tu sais que dans les 3 prochaines heures, tu ne capteras que dalle à la conversation (tu peux même pas identifier les mots qui composent leurs phrases, donc c'est mal parti).
A chaque fois, ca ne manque pas, au bout de trois heures, quand on se dit au revoir, le Ferrat tout contri se rend compte que "au fait, je suis désolé, tu as dû te faire chier" et essaye de se faire pardonner en faisant des câlins. Il est bien triste que la prise de conscience n'ait JAMAIS lieu pendant la discussion (pendant laquelle le Ferrat oublie très visiblement mon existence).

Je suis plutôt du genre patient, et si je regrette un peu cet état des choses, je ne le trouve pas très grave. J'aime bien écouter les gens parler, les JDRIE sont en général vraiment sympas, je comprends la moitié d'une blague ici ou là et j'apprends des choses... bref, sans être formidable, ce n'est pas dramatique.

Le soir du jour du l'an, sur les cinq heures du matin, ca faisait quand même à peu près neuf heures d'affilé que j'étais plongée dans ces discussions obscures, à pas sortir un mot. J'étais assise à côté de deux JDRIE qui discutaient taux d'intérêt sur des prêts immobiliers, tandis que mon Ferrat avait oublié mon existence à l'autre bout de la pièce sur un canapé et jouait à un shoot'em up avec Koala.

Je mourrais d'ennui.

Je me suis demandé alors ce que je pourrais être en train de faire de mieux, au lieu d'être ici à écouter des gens parler de choses qui ne m'intéressent pas. Et je n'ai rien trouvé. Vraiment strictement rien. Et de penser à ce gouffre de néant, j'ai eu une vraie crise d'angoisse, ce soir de nouvel an.

Je suppose que les jours de nouvel an se prêtent particulièrement bien à ce genre d'angoisse devant la nullité de tout ce que l'on peut entreprendre. Bien sûr, j'aurais pu tirer au sort n'importe lequel ou laquelle de mes amis, et le fait est que j'aurais très certainement ressenti moins d'ennui avec elle ou lui que dans ces conversations abconses. Mais j'avais conscience que ca n'aurait rien été qu'un cache-misère, un divertissement au sens pascalien du terme.

Vu de l'extérieur, ca peut avoir l'air complètement déprimant de n'éprouver de l'intérêt pour rien. D'autant que ce qui m'a vraiment angoissé, c'est que je n'étais pas juste en état d'apathie parce qu'il était cinq heures du mat et que mon cerveau était HS (même si ca a sans doute joué aussi). Non, c'était une impression familière. Ce n'était pas non plus déprimant, ou triste. Évidemment, ce n'était pas particulièrement joyeux, mais c'était une crise d'angoisse dans le calme.

Pourquoi paniquer en effet ? J'ai bien conscience depuis longtemps que rien n'a en soi plus d'importance qu'autre chose. Mais tout de même. La vie est courte, chaque heure est précieuse, et regarder ainsi des heures de ma vie passer sans rien en faire, j'ai l'impression que ce n'est pas ca ce qu'il faut faire.

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18 novembre 2016

Novembre (et Décembre aussi)

Bonjour les gens. Je me suis dit, on est le 18 novembre, n'est-ce pas le moment idéal pour faire un bilan du mois d'octobre ?

Le livre du mois et la Résolution de TZ : "recevons la prière comme un temps d'arrêt et de respiration" sont de toute manière complètement passés à la trappe depuis des mois (depuis à peu près le début de l'année pour être précise). Ne nous voilons pas la face, on n'arrivera à rien cette année là-dessus.

Don't break the chain du mois
Je rappelle l'objectif pour octobre : manger sans gluten et sans lactose, agrémenté cette fois-ci d'une réduction maximale du sucre (du sucre rafiné s'entend). L'idée n'était pas de supprimer le sucre (d'autant que c'est vraiment compliqué pour savoir s'il y a du sucre dans les plats quand on mange dehors), plus de voir si j'étais tant accro que ca au sucre. Il paraît que le sucre est une drogue dure. D'autre part, comme je n'ai jamais eu de goût pour le sucré, j'étais curieuse de savoir à quel point les petits shoots de sucre que je prends de temps en temps m'étaient nécessaires.

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Côté gluten, je dois dire que ca n'a à peu près pas changé. A part quand je suis en France, je ne mange plus jamais de gluten, ou si rarement que c'est tout comme (Swift, j'ai testé une recette de crêpes salées super, je veux tester une autre recette pour les crêpes sucrées).
Côté sucre, je me suis découvert soudain une envie folle pour mon petit carré de chocolat 85% le soir après le repas. Ce qui est marrant puisque j'ai à peu près aboli le dessert depuis des années (la flemme de prévoir ca dans mon frigo, aucune autre raison). A part cet amour soudain du chocolat (vu le peu de sucre qu'il doit y avoir, rien de bien méchant), le plus dur est de renoncer au sucre dans le thé que je bois toute la journée durant au travail). Je PEUX boire du thé sans sucre, mais c'est triste. Bref, tout le sucre qui se trouvait dans mon appart est resté enfermé dans un carton que je donnerai à qui en voudra. En ce qui me concerne, un pot de miel pour mon thé à la fac et une petite tablette de chocolat de rab me suffiront.
Le plus difficile de tout le mois a été de ne pas toucher au fromage. Pas quand je cuisine, parce qu'il n'y a plus eu de fromage dans ma cuisine depuis des mois (bénis soient les flocons de levure). Mais quand je n'ai pas le temps de me faire à manger, les salades les plus sympas sont celles avec un peu de fromage dedans et mon resto indien préféré met en général un peu de fromage par-ci par-là dans ses plats. Et puis un lassi à la mangue de temps en temps, n'est-ce pas...
Pour le mois de novembre, le break the chain est passé à la trappe. Je voulais faire un truc pour le sport, je me suis dit que un objectif "faire un équilibre" était une bonne idée, sauf que (i) je manque trop de place chez moi pour faire des équilibres, (ii) j'ai eu beau faire de mon mieux et y passer une demi-heure les premiers jours, pas moyen d'arriver à en faire un, (iii) j'ai passé trop de temps à bosser sur un costume pour mon anniv (AUCUN regret). Bref, j'avais placé la barre trop haute, j'ai zappé le truc et maintenant il est trop tard dans le mois pour faire un truc correct.
RDV fin décembre alors pour le dernier objectif du mois.
10 octobre 2016

Octobre

Bonjour les gens. On est le 10, il est temps que je me réveille, et voilà !

Le livre du mois

Je N'ARRIVE PAS à faire cet objectif. Faut bien le dire, de toute l'année 2016, je n'aurai encore lu que dalle. Ca me déprime. Mais c'est juste pas possible. Mon but est donc maintenant d'avoir lu UN livre de statistiques en entier d'ici à la fin 2016. Ca serait déjà merveilleux.

Don't break the chain du mois

Je n'ai pas gardé mon calendrier de juillet. J'avais essayé de passer des journées à 10€, mais c'était quasiment peine perdue. J'ai dû en faire 5 ou 6 dans le mois entier.

Je n'avais pas posé d'objectif en août, étant donné que j'étais surtout en vacances. Et que zut.

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Pendant ces vacances, Ferrat m'a appris à jouer aux échecs. Je n'ai AUCUN TALENT pour ce jeu, autant le dire tout de suite. Mais j'avais la niaque, parce que ce serait tellement bien de jouer des parties avec lui et qu'il y ait un tout petit peu d'enjeu de son côté. Genre qu'il soit obligé de faire au moins semblant de réfléchir un tout petit peu pour me battre.
Mon objectif du mois était donc de faire chaque jour une partie d'échec. Une partie contre l'ordinateur ou contre une vraie personne peu importe. J'ai en plus fait un petit cercle les jours où j'ai gagné. C'était vraiment un objectif parfait, je pouvais me lancer dans une partie le soir au moment de me coucher si jamais je n'avais pas eu le temps avant, et l'effet a été vraiment bluffant, j'ai fait d'énormes progrès (comme je partais de zéro, c'était un peu forcé, mais je pensais sincèrement les premiers jours que je n'arriverais jamais à battre l'ordinateur au niveau 1). Comme vous pouvez voir, j'ai été très studieuse. J'ai oublié un seul jour de faire ma partie, et puis il y a eu les deux jours où Ferrat m'a rendu visite et qui ont été paradoxalement les deux jours où je n'ai pas joué aux échecs.
En fait, Ferrat a fait une ou deux partie contre moi en août, et je crois que y'avait tellement pas d'enjeu qu'il n'a plus jamais été très motivé pour en refaire. Ces derniers temps, on s'amuse à résoudre des petites énigmes d'échecs ensemble, c'est assez marrant aussi.
Un ami m'a conseillé un site, que j'ai adopté et conseillé à Ferrat, qui l'a adopté et conseillé à son père, qui l'a adopté lui aussi. Le site offre plein de choses, même en accès gratuit, des exercices de tactique, des énigmes, des entraînements, et bien sûr des parties contre l'ordinateur ou en ligne (qui évoluent selon notre niveau, sans cesse mis à jour après une partie, etc.). J'ai fait mes premières parties en ligne. J'étais tellement en stress que je jouais n'importe comment. Je commence à apprivoiser le stress et à réussir à ne pas paniquer à l'idée de jouer contre une vraie personne (qui doit forcément me trouver nulle et trouver qu'elle perd son temps à jouer contre moi - bref, vous voyez l'idée). Chaque partie gagnée me donne des bouffées de bonheur et de fierté.

Pour le mois d'octobre je reprends un objectif déjà fait une fois cette année : manger sans gluten et sans produit laitier. J'ai augmenté la difficulté en enlevant aussi autant que faire se peut les sucres rafinés (les enlever complètement est vraiment galère, d'autant que je ne suis pas toujours sûre de ce qui compte en tant que sucre rafiné).

Résolution de TZ : "recevons la prière comme un temps d'arrêt et de respiration"

Je ne sais pas par quel bout prendre cette résolution. Il commence à être tard dans l'année pour s'y atteler

19 septembre 2016

Sexy nerdy

Y'a eu ce jour, où on était sur skype tous les deux, et je l'avais un peu chauffé (un tout petit peu). Et bref, on était comme qui dirait en train de partir en mode cybersexe.
Et là, Ferrat me sort :

"La pudeur vous défend de voir ma lame nue ?"

PUTAIN LE MEC !
Le mec, il cite du Edmond Rostand pour faire une blague de cul.
Comment je l'aime, ce mec ! Comment je sais trop pourquoi je suis avec lui ! Comment tu peux pas test, mon mec, tellement qu'il déchire sa race !

15 septembre 2016

Devoirs de vacances

J'ai passé des vacances tellement de-furie-géniales que je ne sais pas vraiment quoi vous raconter. Deux semaines tranquilles avec Ferrat. Deux semaines de repos, de trucs vécus ensemble, d'apprendre à se connaître et à s'accorder l'un avec l'autre.

On a réussit à trouver une organisation de vacances qui nous permettait de passer du temps dans nos familles respectives. J'ai passé une semaine formidable avec sa famille. Ses parents, son frère, ses soeurs : ils sont tous aussi cool les uns que les autres.
Les premières fois que je les ai vus, j'étais vraiment trop intimidée par la concentration de sur-douétude dans cette famille pour me sentir à l'aise. Comme je le disais à Swift dans les premiers temps, j'avais la désagréable impression de passer en permanence un oral de concours. Ils sont tous super calés en Histoire, en sciences, passionnés de politique, jouent d'une infinité d'instruments de musique et sont tous des pros des échecs. Trop de pression.
Au fur et à mesure que j'apprends à connaître chacun, j'arrive à profiter plus des bons côtés de cette accumulation de gens géniaux. Comme : leur humour super fin, des idées politiques où je trouve enfin mon compte, apprendre toujours de nouveaux trucs...

Il y a surtout que, détaché de sa famille, Ferrat semble juste une sorte d'extra-terrestre étrange. Une fois que l'on sait dans quel micro-univers il a passé toute sa vie, tout s'explique bien mieux. Ferrat est juste incompréhensible pris séparément de sa famille.

Ces vacances ont également été l'occasion d'approfondir un peu notre "officialisation". Parce qu'on est ensemble, et c'est officiel, mais... ben en fait personne ne le sait trop. Qu'on est ensemble. Et que c'est officiel.
J'étais contente d'ailleurs que rien ne soit officiel dans un premier temps. Ca nous permettait de nous construire de l'intérieur en tant que couple avant de devoir se demander à quoi devait ressembler notre couple de l'extérieur. (Le mot d'odre était de toute manière : faire tout EXACTEMENT À L'INVERSE de ce que j'avais fait pour Sed.) Et je l'ai été encore plus en voyant à quel point Ferrat avait du mal à endosser sa nouvelle casquette auprès de ses amis, trouvant celle du "pote vieux célibataire" beaucoup plus ajustée à son front à force d'être usée par les ans.
On a ainsi eu quelques heures de mini-friction où je ne me suis pas rendu compte à quel point il avait du mal à trouver ses marques. Lorsque j'ai fini par capter où était le problème, je me suis déridée un peu, on en a parlé, on en a rigolé, il a prit sur lui, et tout s'est super bien passé. Chose dont on ne pouvait douter une seconde, puisque ses potes sont super méga cool. (Un peu une grosse bande de geeks GNistes plus-vieux-célibataires-tu-meurs, mais super méga cool quand même.)

(Ouaip, ce mec vit dans un monde de bisounours.)

Source: Externe
Ouais j'mets des images cucul sur mon blog, t'as vu. RINAFOUT.

Ces deux semaines nous ont aussi énormément aidé à nous coordonner sexuellement.
Parce que, de ce point de vue-là, faut bien dire que se voir un week-end de mois en mois, ce n'est pas l'idéal. C'est un peu tout reprendre à zéro à chaque fois.
Là c'était vraiment bien. Pas le sexe de ma vie, mais on avance. On est bien.

Le dernier soir de ces vacances, c'était ni mieux ni moins bien que les autres fois. On était bien.
Il s'est endormi. Il était trop beau, endormi paisiblement, un peu n'importe comment en travers du lit, nu. J'ai pas pu m'empêcher de le prendre en photo, son visage tellement apaisé de dormeur heureux.

Je me suis demandé où était donc passé le Ferrat d'il y a à peine six mois, tout mal à l'aise dans ses pompes, qui mourrait de trouille dans son corps trop grand de partout...

13 juillet 2016

Juillet

Le livre du mois

C'était juste complètement impossible en juin. Et ca sera complètement impossible en juillet. Et ca sera complètement impossible en août. Je vais juste essayer de lire un peu des articles, ca sera déjà pas mal.

Don't break the chain du mois

Ce mois-ci, je mettais une croix les soirs où, avant d'aller me coucher :
- éteindre le smartphone et le mettre à charger dans la salle de bain
- éteindre la multiprise où est branché tout le matos informatique (PC et internet)

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Finalement, ca n'a pas été trop dur. Il n'y a que les nuits où j'étais chez Ferrat (et un soir où j'ai cru l'avoir fait mais où je l'ai pas fait) que je n'ai pas pu mettre de croix. Même m'endormir sans une histoire n'a pas posé de problème. J'ai eu seulement deux nuits difficiles où je n'arrivais pas à m'endormir, mais pas sûr que ca y aurait changé quelque chose.
Très honnêtement, je n'ai pas vu la moindre influence sur mon sommeil. Je n'ai pas dormi mieux ni moins bien. Aucune différence. Je suppose que c'est un peu inutile de vouloir supprimer l'électricité dans un rayon de deux mètres si il en reste dans un rayon de trois mètres, et inutile aussi de supprimer mon wifi si les wifi des voisins restent actifs.

Pour ce mois-ci, je manquais d'idées de choses possibles à mettre en place alors que je ne vais presque pas être chez moi. Comme mon problème numéro un en ce moment, c'est les finances (j'ai dû avancer l'argent sur tous mes voyages pour le travail), j'essaye de tenir en dessous de 10€ dépensés dans une journée.

Résolution de TZ : "recevons la prière comme un temps d'arrêt et de respiration"

Rien à dire. En ce qui concerne la maison de TZ, on a une moitié de l'équipe qui est partie. Donc c'est la merde, mais on va voir ce qu'on va faire.

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