24 avril 2009
Retour de formation
Je trouve enfin un peu de temps - ou plutôt, je viens de sécher un cours et donc j'ai deux heures devant moi - pour raconter un peu ce qui s'est passé ces derniers temps.
Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour le dernier post qui n'était effectivement pas très clair... mais c'est pas de ma faute (non non). En arrivant chez moi, je suis allée sur canalblog vous raconter à quel point j'étais heureuse de ma formation scoute et tout et tout, et qu'on avait tous fait la vaisselle en chantant "The lion sleeps tonight" et passé des soirées à chanter à la guitare "Leaving on a jet plane". Malheureusement, allez savoir pourquoi, le post n'est pas passé. Du coup, le lendemain matin, j'ai posté la chanson, ça aurait dû être clair que je faisais référence au post précédent, mais bien entendu, ça ne l'a pas été pour vous puisque vous ne l'aviez pas eu.
Donc, en un mot, cette formation était trop géniale, et on a fait la vaisselle en chantant "The lion sleeps tonight" et passé des soirées à chanter à la guitare "Leaving on a jet plane" (comment ça "je l'ai déjà dit" ?)
La formation était basée sur le dévelopepment personnel.
C'est à dire qu'on a eu une semaine de réflexion sur soi-mÍme et sur ce qu'on voulait changer dans sa vie. Je dis bien "dans sa vie", même s'il est évident que cela avait pour centre le scoutisme: essayer d'évaluer sa relation au sein de la maîtrise, ou sa position face aux enfants, ou son implication dans les activités. Mais d'une manière générale, ces problèmes ont une répercussion dans l'ensembe de notre vie. Déjà, ne serait-ce que parce que les gens qui sont asez fous pour suivre une formation pareille sont des tarés du scoutisme.
Mais cela dit, les problèmes que je rencontre pour m'afirmer au sein de ma maîtrise ne sont qu'une facette d'un problème beaucoup plus grand de mon rapport aux groupes en général.
Une formation intense, je peux vous le dire.
Le mot qui s'est imposé à la fin de la semaine pour décrire ce que nous avons vécu a été celui de "psychologischer Krieg", une vraie guerre psychologique.
Les formateurs nous ont poussés à aller voir au fond de nous-même, toujours plus profond. Et face à soi-même, iln'y a pas moyen de mentir.
Il y a eu beaucoup de pleurs, et nous en sommes tous sortis avec l'impression d'avoir changé à jamais.
C'est malheureusement assez difficile à expliquer.
J'ai bien essayé d'en parler avec Bob, mais je sentais bien que les mots ne portaient pas.
J'ai peur d'avoir la mÍme impuissance à décrire ce qui s'est passé en moi sur ce blog.
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