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Sous la peau de la vache
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13 novembre 2012

Je vous ai laissés sans nouvelles depuis bien

Je vous ai laissés sans nouvelles depuis bien longtemps (éternel refrain).

D'une part, le travail m'accapare beaucoup, et beaucoup de retard s'accumule dans ce que je dois faire. D'autre part, aucun évènement marquant n'est venu perturber ces dernières semaines (sauf un voyage de trois jours avec Swift et A, qui m'a fait un bien fou mais n'a pas donné de quoi écrire quelque chose d'intéressant autre qu'un sympatique récit de voyage).
Pourtant, petit à petit et insensiblement, la situation évolue.

Disons-le, depuis la coupure de l'été, ca ne se passe plus si extraordinairement bien avec mon Coolest Killer. Ca ne se passe pas mal non plus. C'est juste que... il ne se passe plus grand chose.
Il ne s'est même plus rien passé du tout pendant qu'il me faisait une grosse déprime à cause de cette punkette idiote (la fille dont je parlais dans le dernier post). Il était au surplus malade et ne pouvait pas sortir voir des gens, ca le déprimait encore plus. Il me voyait un peu plus, mais ce n'était pas la grande forme. Tout d'un coup, il allait mieux. Et il avait réalisé que sa punkette était finalement terriblement "mainstream" (le pire défaut qu'on puisse avoir pour le Coolest Killer). Il s'est remis à sortir, et n'a plus vraiment de temps pour moi. Il passe parfois en coup de vent me voir tard le soir. Il reste dormir, mais on se voit finalement à peine et on prend peu le temps de perdre du temps ensemble comme au début.
Pour dire vrai, j'ai la vague impression que je l'intéresse plus autant qu'avant, ni humainement, ni même physiquement.

J'ai du mal à être vraiment satisfaite de cette situation de mon côté, ni humainement, ni surtout physiquement.
En gros : je commence à être en manque. C'est tout pourri.

Et mon coeur commence à pencher, tout doucettement, en direction d'un nouveau garcon...

Un garcon vraiment bizarre, difficile à cerner lui aussi. Le Perse Polis. Son nom vous dit sans doute vaguement quelque chose, car j'en ai déjà parlé plusieurs fois sur le blog, et d'ailleurs cela fait un sacré moment qu'il me tourne autour. Jusqu'à cet été, j'ai toujours fait en sorte de poser une certaine distance entre nous. Puis, quand je suis rentrée du pays natal, je me suis surprise à être vraiment triste d'apprendre qu'il venait de partir passer quelques mois dans le sien. Il en est revenu changé. Vraiment changé.
Je crois que le changement m'a plu. Le premier soir où nous nous sommes revus à l'entraînement, nous avons discuté longuement (d'informatique - on peut difficilement me draguer mieux qu'en me parlant d'informatique). Oui, indubitablement, il est revenu de Perse beaucoup plus serein, beaucoup plus mûr, et encore plus rentre-dedans. On aime ou on aime pas. J'ai aimé. Ce soir là, je l'ai laissé - métaphoriquement parlant - faire un pas de plus vers moi, et j'ai su qu'en ce qui me concernait il n'y avait plus de retour possible. Disons que j'ai ouvert la porte. À lui d'entrer ou pas, si il en a envie.

Je me suis demandée si il en avait envie. L'époque ou j'ai senti qu'il était intéressé commence à remonter à un an, tout de même. Et il a tellement changé...
Sincèrement, jusqu'à hier, j'ai pensé qu'on s'était peut-être ratés. Ca m'est déjà arrivé : il veut mais je veux pas, puis je veux mais il ne veut pas. Un RDV raté. Ca ne serait en soi pas extraordinairement grave. Un peu dommage seulement peut-être. Juste parce que je suis un peu curieuse de savoir ce que le mélange étrange donnerait.
Puis hier, l'entraînement terminé (c'est peut-être seulement le troisième auquel je peux aller depuis qu'il est rentré), il m'a prise sans me laisser le choix. "Allez, la Vache, je veux me battre avec toi." Et on s'est battus. 5mn, 10mn, 30mn... Je n'ai plus vraiment compté. Je pense qu'on s'est bien affrontés comme ca trois quart d'heure. Mon premier sparing. Et là, entre deux coups de pieds, j'ai su indubitablement qu'il a envie. Et qu'il va tenter sa chance.

C'est bon, mon grand. La porte est ouverte.

Je n'ai aucune idée de comment cette histoire va se développer. Qu'est-ce qu'il veut exactement de moi, qu'est-ce que je veux exactement de lui. Sur quoi on peut tomber d'accord.
Mais vu le mélange que ca va donner, ca risque pas d'être plan-plan... Je suis curieuse de voir ca.

 

PS: Allez, je voulais pas vraiment le dire, mais je crois que dans le fond je me fais juste chier en ce moment... C'est pas une très bonne raison pour entammer une relation, hein ? Mouais... je sais...

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