Je sors (un peu) de ma tanière
Je risque un nez timide hors de ma tanière où je suis restée à pleurer sur Baltazar depuis jeudi.
En sortant de ma tanière, je retrouve une maman cassée, qui est au bord des larmes de ne pas retrouver ses déclarations d'impôt...
Une maman qui peut à peine bouger tant elle a mal au dos, qui continue de courir partout et donc de me faire la conduire partout (mais conduire me permet de ruminer en musique, j'aime beaucoup ça).
Une maman qui râle contre la terre entière (et contre les autres voitures, alors que c'est souvent moi qui suis en faute, mais enfin), et principalement contre mon beauf (à l'en croire le dernier des incapables et des matuvus (mais comment orthographie-t-on ce mot ?)).
En sortant de ma tanière, je trouve un mail de Chtef-Chtef.
Je serai tellement heureux de te revoir quand tu seras de retour.
Ah ouais ? Pas moi.
(Ha - ça casse, hein ?)
Je n'ai pas envie de voir Chtef-Chtef, surtout pas envie de voir Michi.
(Je veux voir Baltazar, vouzavépakonpriancoroukoi ?!?)
En sortant de ma tanière, j'ai toujours pas de nouvelles de Bltazar.
Finalement je vais y re-rentrer, dans ma tanière. J'ai pas envie de faire quoi que ce soit.
Par contre, courir, ça j'ai envie.
Mais y faisait trop chaud aujourd'hui pour aller courir.