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Sous la peau de la vache
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2 novembre 2011

Le train-train et le pas train-train

Je n'écris pas des masses en ce moment. C'est que je n'ai pas grand chose à raconter.
Ma vie quotidenne, tournée vers la fin du master, a pris un cours très régulier que je me force à suivre.
Mes journées se déroulent ainsi: Je me lève ni vraiment tôt, ni vraiment tard (souvent vers 9h). Certains jours, mais assez rarement, je commence la journée par quelques exercices pour le dos, ou par un peu de footing. Je vais ensuite à la fac, où je travaille sur le mémoire, mais prépare aussi mes cours de francais et organise un minimum mes réunions scoutes. Ma semaine est marquée par quelques cours que je suis par plaisir, et par mes cours de francais qui sont particulièrement paufinés en ce moment. Je profite de ces déplacements pour bouquiner tant que je peux. En travaillant, j'attends avec impatience le soir et le tapédupié. J'ai quatre entraînements par semaine, quatre jours d'affilé. En réalité, j'ai fait pour la première fois cette semaine les quatre entraînements successifs. Je pense que ce rythme un peu dur va être extrèmement formateur, forcant mon corps à dépasser un peu ses limites tout en me laissant trois bons jours de repos pour qu'il se remette. Le soir, je fais eventuellement quelques étirements, passe les soirées sans tapédupié penchée sur un puzzle et vais me coucher sans trop traînasser.
Réglée par les horaires d'entraînement, je mange à heures très fixes. Bref, je suis devenue tout à fait sérieuse. Je ne tiendrais vraissemblablement ni le rythme, ni la frustration, ni la solitude sans cet entraînement un peu intense. Et je vois le travail de la fac avancer, ce qui me donne également courage.

À côté de ces semaines bien réglées, le week-end joue enfin son vrai rôle. J'ai pris la décision de ne pas toucher à mon ordinateur durant ces deux jours, pour épargner mon dos.
J'ai donc pu profiter de trois week-end consécutifs à l'étranger. Le week-end dernier était belinois. Profitant du week-end prolongé en France, Myrtille est venue se resourcer auprès de nous. C'était également l'anniversaire de Chtef-Chtef, l'occasion de resortir à Belin pour la première fois depuis bien longtemps, et avec la bande des chefs scouts qui plus est.
C'est alors qu'est arrivée la surprise que personne n'attendait. Pendant cette soirée, tandis que nous étions tous attablés et que je bavardais avec Myrtille, qui voilà qui passe le pas de la porte ?
Bob. En chair et en os. Bob, que je n'avais pas vu depuis au moins un an. Mon coeur a fait un tel bond dans ma poitrine en le voyant que je me suis effrayée moi-même. Pour la première fois, je me suis rendu compte que je l'aimais. Que je ne l'aimais pas comme on est amoureux, mais comme j'aime les personnes que j'aime le plus au monde, comme j'aime ces personnes pour qui je pourrais donner ma vie. Je me suis - très sincèrement - demandée comment j'avais pu vivre aussi longtemps sans sa présence, sans ces discussions interminables le soir dans sa cuisine. J'en aurais pleuré.
J'étais évidemment heureuse de revoir Myrtille, j'avais sacrifié sans regrets ma matinée de travail la veille pour venir la chercher à l'aéroport et déjeuner avec elle. Mais Bob, c'était autre chose. J'étais presque désespérée de savoir qu'il allait passer une partie de ses 36 heures à Belin avec d'autres que moi.
Bob avait besoin d'un lit pour la nuit et j'ai bondi plus haut que tout le monde pour le prendre chez moi. Il a rigolé, comme pour dire qu'il l'avait su d'avance. Je serais sa copine, je me hairais.

Le soir donc, à des heures dont j'ai perdu l'habitude, la visite de mon appart a commencé comme il se doit par ma chambre. Dans ma chambre, beaucoup de livres et de classeurs, un puzzle sur le sol, et deux photos. La première est une photo de moi et Bob, au festival de films de Belin, dans un cadre qu'il m'avait offert à mon anniversaire et qu'il avait fabriqué lui-même. Le Buveur de Lait a toujours été jaloux comme un pou de Bob à cause de cette photo qui trônait toujours sur ma table de nuit. La deuxième photo, c'est Q. Il est penché sur un livre, et lève les yeux vers l'objectif, visiblement pris par surprise dans sa lecture par son père ou sa mère. Un sourire lui fend le visage, un de ces sourires ironique et irrésistiblement contagieux qui lui était familier. Un sourire de famille, que je connaissais si bien chez ses deux soeurs. Toto ne souriait pas ainsi. Derrière lui, on voit le fond d'une barque, et de l'eau. Cette photo m'a été envoyée il y a deux semaines par Xtine, en réponse à ma lettre.
Nous avons parlé un peu de Q. Bob ne l'a pas connu, mais le monde scout de notre ville étant petit, il en avait bien sûr entendu parler. Je n'ai pas parlé de Toto. Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais confié à Bob mon amour pour Toto. Tout comme je ne lui ai jamais vraiment raconté ce qui était advenu entre moi et Michi. Une sorte de pudeur pour ces histoires qui n'avaient pas leur place entre nous.

Finalement, Bob est parti hier matin. Après la soirée de samedi et la matinée du lendemain, je ne l'ai revu qu'hier soir pour un verre d'adieu en compagnie de Myrtille, Chtef-Chtef et d'autres francais.
Il vient de terminer médecine (ce pourquoi nous n'avons pas réussi à nous voir l'an dernier), et vient de déménager sur S*bourg avec sa copine. Trois années d'internat, une thèse, et il sera médecin. Je sais que je n'aurai de cesse maintenant que d'avoir réussi à lui rendre visite à S*bourg.

Les aventures du tapédupié suivent leur cours. Je n'ai pas discuté en "privé" avec Arthur depuis quelques temps, mais je le trouve quelque peu fatigué. Le début d'année et les nouveaux débutants sont assez éprouvants. Il lui faut beaucoup expliquer, beaucoup réclamer le silence, beaucoup courir de l'un à l'autre.
Nous avons fait une soirée bowling un soir, où j'ai revu Punky pour la premiére fois depuis deux bons mois. Elle a adoré ma coiffure. C'est rare. Son enthousiasme me remplissait de joie. J'aime Punky pour sa personnalité, pour ses problèmes, pour son humeur de chien. Je l'aime avec ses rangers, sa ceinture cloutée et ses t-shirts de groupes métaleux. Je l'aime d'être intolérante et végétalienne, rebelle, grincheuse et rieuse.

"J'ai pas rencontré beaucoup de gens qui aimaient ma coiffure, tu sais. J'ai plutôt des remarques du genre "mais pourquoi tu...", "hum... c'est très blond dis moi" ou "ca fait... heu... punk un peu". - Ca doit sans doute pas faire assez fille. - Ouaip, sans doute."

Dimanche a eu lieu un épisode un peu étrange. Nous sortions de l'entraînement, Arthur, Adam, Mr Météo, Tatsi, sa meilleure copine, Maurice et moi. Tatsi a commencé à charrier Mr Météo, lui disant qu'elle allait lui créer une page "jaimemrmeteo.net", ce a quoi Mr Météo est resté un peu con et à grommelé un "n'importe quoi". Arthur prenait les trois filles dans sa voiture pour les déposer au métro. En entrant dans la voiture, Tatsi s'est mis à rigoler et à dit à Arthur d'un air méchant "T'as vu comme Mr Météo était pas content quand je lui ai dit ca ? Ha ha ha ! Mais sans dec, je vais le faire, je vais créer une page jaimemrmeteo.net, ha ha ha."
WTF ?!? o_O
Décidemment, y'a des tenants et aboutissants qui m'échappent dans leurs histoires. Et décidemment, Tatsi est complètement stupide (et méchante).

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Commentaires
L
Ah non, tu as bénéficié de ma seule et ultime coiffure de "punk".<br /> <br /> Hourra, ca fait trois !
B
Ben, je l'aime bien moi ta coiffure ! (Pour que je sois sûre de ce que je dis, rassure-moi, tu t'es pas teint les cheveux en fluo depuis qu'on s'est vues ?)
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