Ce week-end, j'ai quitté ma maman, quitté le
Ce week-end, j'ai quitté ma maman, quitté le soleil du sud, pour un tout petit tour dans la capitale francaise avant de retourner à Belin.
Je vous l'avoue très honnêtement, je manquais un peu de motivation pour retourner à Belin. Je voulais profiter encore un peu du soleil, encore un peu ne rien faire en me prélassant sur la plage.
Pourtant, quand ma voiture est arrivée sur le périph, j'ai senti l'air de la ville. Ca sentait le Coolest Killer, Arthur, ca sentait Momo et le perse Polis, ca sentait mon prof de stique. Putain, c'que ca sentait bon !
Y'a pas à dire, cette ville, y fait pas beau, mais je l'ai grave dans la peau.
Qui verrai-je en premier ? Arthur ou le Killer ?
Un coup d'oeil à mes mails en rentrant. Le Coolest Killer me dit de venir le soir-même de mon arrivée si je veux.
Alors va pour le Coolest Killer.
Sexe 1 ; tapédupié 0
À peine décrassée des poussières de ma longue route, j'ai donc sauté dans les bras du Coolest Killer.
Avec une jolie robe blanche (ca fait ressortir mon bronzage).
On a échangé quelques nouvelles sans intérêt, et c'était comme si on s'était vus de la veille.
Il m'a enlacée :
"Pour être honnête, tu m'as un petit peu manqué quand même."
Monsieur je-suis-pas-prêt-pour-une-vraie-relation est en train de s'attacher que je vous raconte pas. Tant pis pour lui.
J'étais tellement fatiguée, je me suis endormie comme une masse. Mais c'était bien de s'endormir avec lui.
Sa peau est blanche comme du lait (littéralement). Il m'a trouvée toute bronzée. Ca satisfaisait ses fantasmes d'exotisme.
On s'est séparés au matin, avec (en ce qui me concerne) le sentiment que ce n'était qu'un début. Les semaines et mois prochains s'annoncent très goûteux.