Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sous la peau de la vache
Sous la peau de la vache
Publicité
Derniers commentaires
Archives
22 décembre 2015

J'ai froid (Jean Ferrat inside)

Il y a deux semaines, je revoyais le jeune homme dont j'ai déjà parlé à deux reprises sur ce blog. Il portait une ignoble moustache improbable et lorsque le mot "communisme" est tombé dans la conversation, je me suis rendu compte à quel point il me faisait penser à Jean Ferrat.
Le surnom me paraît donc maintenant absolument indispensablement trouvé...

Source: Externe

En feuilletant mon journal, j'ai remarqué que son nom apparaît pour la première fois en août 2014. Je ne résiste pas à vous copier ces quelques phrases extraites de ce que j'ai écrit à cette date-là.

Je me vois souvent dans les bras de ce grand garcon. La vérité est que je ne le connais pas. Il représente une certaine normalité acceptable. Ce rêve me rassure, mais d'un autre côté ca serait dommage.

J'ai trouvé ça hallucinant parce que:

1) je n'avais vraiment pas conscience que Ferrat me trottait dans la tête depuis si longtemps. (Dans les notes prises pour le nouvel an à TZ, je parle plus de lui que du Perse Polis, c'est à n'en pas croire mes yeux.)

2) je pourrais, un an et demi plus tard, contresigner mot pour mot ce que j'ai écrit à l'époque. Les mêmes images mentales, les mêmes problématiques.

Résumé de ces presque deux années: ce mec est une énigme vivante, mais incarne quelque chose de très tendre et rassurant. Il est informaticien (what else ?), rôliste (what else ?) et il me fait graaaave penser à mon frère (franchement, on frôle l'inceste). J'ai peur d'être attiré vers lui à cause d'une crise de la trentaine carabinée et chronique qui me pousse à vouloir avoir mon copain à moi "comme tout le monde". Et je déteste me mentir à moi même et mentir aux autres.

Je disais donc que je le revoyais y'a trois semaines, avec sa moustache de communiste, une coiffure nimportnawak et des vêtements dont tu te demandes qui a pu penser un jour que ce pourrait être une bonne idée de les acheter. Et depuis trois semaines, j'ai l'impression d'absorber de la guimauve en intraveineuse.

Depuis, on s'est vu plusieurs fois, deux fois en tête-à-tête. J'en suis à peu près venu à la conclusion que je lui plais bien et que certains trucs qu'il me dit doivent être censés être des tentatives de drague. C'est trop choupinou.
C'est peut-être un peu vache de ma part de le regarder ainsi se débattre tout seul comme un malheureux en riant sous cape. Mais je n'ai vraiment pas envie d'accélérer les choses. Dans mon fort intérieur, j'ai déjà décidé que je dirais oui s'il me demandait. Mais j'ai comme l'impression que j'ai le temps de voir venir.

Je pense de toute manière que prendre du temps ne peut que nous être bénéfique. Et il me semble que c'est vraiment à lui de décider. Si ce qui le freine, ce sont les 800km qui vont bientôt se mettre entre nous deux, c'est une décision que je ne peux pas prendre à sa place. Et si ce qui le freine, c'est qu'il ne sait pas par quel bout prendre les choses avec une fille, ca lui fera le plus grand bien de devoir se faire un peu violence (d'autant que je serai super collaborative).

C'est triste de quitter la Capitale, quand même...

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Ah ben maintenant c'est possible de commenter... je ne suis pas folle vous savez...
Publicité