J'ai mal au cou
Hier soir, je suis sortie du tunnel dans lequel j'étais rentrée dès les fêtes du jour de l'an terminées.
Lors de ma conférence de la mort en novembre dernier, une des profs de Capital-City, une grosse grosse pointure dans le monde de la stique (au niveau européen s'entend), m'a parlé d'une possibilité de passer un semestre de recherche à Capital-City et m'a fait comprendre tout le bien qu'elle penserait de ma candidature.
J'étais TRÈS TRÈS motivée par l'idée (ne serait-ce que pour changer un peu).
Sauf que l'appel à candidature est arrivée presque dans la foulée, que la deadline c'était hier, que ca m'a fait stresser comme une malade. J'ai volontairement laissé tout en plan pendant les vacances (j'avais BESOIN de vacances), tout en stressant de mauvaise conscience parce que... ben c'est comme ca.
Le lundi de la rentrée, je me suis réveillée avec le cou bloqué. BAM.
Impossible de zapper la semaine, on est à la bourre sur le programme, les partiels arrivent, c'est mort de chez mort. Et puis bien sûr, cette candidature. Alors bon, j'ai fait avec mon cou bloqué, qui est toujours moins pire que l'épaule entière bloquée.
Au final, j'ai donc passé deux semaines entières avec un cou raide comme du bois, et des douleurs plus ou moins selon les jours. Le pire a été sans doute mercredi dernier, j'étais vraiment au bord du désespoir. Toutes les nuits, je suis réveillée à un moment ou à un autre par une douleur dans le cou ou dans les épaules. Et les soirs où je veux écrire une lettre à Fée, je dois en général arrêter au bout d'une page.
Donc voilà, maintenant je peux un peu relâcher la pression, et me promettre de me reposer un peu, mais ca me turlupine quand même.
Depuis ma semaine d'arrêt maladie, fin novembre, je n'ai plus été une seule fois en état d'aller au sport. Je ne peux pas tourner la tête à gauche, je me vois mal affronter des gros bras à mains nues. Au comble du désarroi, cette semaine, je me suis remise à faire 20mn de yog tous les matins, parce que j'ai eu l'intuition que c'était la seule chose capable de m'aider un peu et que c'était devenu à peu près une question de vie ou de mort.
Alors voilà, ma santé ne m'a jamais angoissée plus que ca, mais je commence sérieusement à flipper. Parce que me retrouver dans cet état à pas même 30 ans, ca inaugure assez mal pour la suite. Je ne sais pas trop quoi faire. Je pense que l'aventure m'a servi de lecon, et que je ne vais plus lâcher le yog de sitôt.
Mais est-ce que ca suffira ?
Est-ce que je vais devoir partir sur l'idée de voir un kiné régulièrement toute l'année ? (j'ai fait ca quand j'étais ado, un problème de croissance)
Pourquoi est-ce que mon cou bloque, d'ailleurs ? Pourquoi je contracte autant les muscles des épaules, au point que je me réveille la nuit à cause de crampes dans les épaules ?
Pourquoi ni mon docteur ni aucun des kinés qui m'encadrent ne me disent rien ?
Mais sur ce, il est tard et un bon repos ne me fera pas de mal, avant un week-end ou j'ai bien l'intension de ne rien faire.
Bonne nuit à vous.